le pitch du roman
« Ma vie est à la journée. Comme une prostituée, je fais des passes d’un monde à l’autre, en équilibre sur le fil de moi-même et le destin de mes enfants. J’en ai deux. Un à ma droite, le fils, et un à ma gauche, ma fille de presque cinq ans dont l’anniversaire arrive sur nous à grands pas, comme si je la voyais se métamorphoser et se transformer en femme, déjà, le sourire, les yeux, les seins, les lèvres… Des jambes et des bras pour flanquer un homme par terre, puis un autre, et encore un autre. Comment me serais-je comporté en tant que femme ? En suis-je une ? Aurais-je été un peu salope, un peu grosse et un peu moche ou longiligne et vaporeux ? Je termine ma phrase sur un adjectif au masculin, car je suis un homme. »
Les nouvelles chroniques de l'homme sont un espace de liberté, un duel avec soi et l'altérité, dont personne ne sort indemne. Un contrat de mariage en communauté de bien, à signer de plusieurs noms, que chacun rêve de déchirer alors que c'est impossible. Le lien indéfectible du sang et des enfants prend soudain la forme d'un nouveau pacte, celui du Dr Faust avec le diable autrefois signé pour la gloire et la fortune, désormais dédié à l'épanouissement de l'homme et celui de ses enfants. Avec ou sans femmes. « Je ne cherche pas à avoir raison, se dit-il sur ce chemin de Damas, seulement à être heureux… »
Les nouvelles chroniques de l’homme
quatrième de couverture
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