vendredi 14 octobre 2011

La mort de Saint Juste

Qui donc écrivait :

« L'art du samouraï, c'est la patience et la force de transformer chaque mauvaise nouvelle, systématiquement, en bonne nouvelle. C'est l'art difficile de savoir accepter la contrainte sur le chemin de l'élévation, modifiant et poursuivant ce mouvement sans faillir et sans perdre la face, jamais, nulle part, sachant néanmoins que cela demeure possible et s'y préparant sans y penser. C'est l'art et la patience de n'ignorer et de n'oublier aucune fleur fanée faisant partie de l'Histoire, aucun diadème dans les palais, aucun grain de sable en suspension dans l'air, ni aucun bouton de rose au fond du caniveau. Le cœur blessé du samouraï, c'est son ultime force et son attention décuplée, miraculeuse, d'homme vivant ! »

Est-ce Lear à Cordélia dans la nouvelle traduction de monsieur Y, inédite ? Paul dans Je suis l'Indien donné en lecture le 5 mai 2010 chez Karen et Neil Gurry à Belleville, à l'intention de Louis Yerly qui a construit la Tour
Vagabonde ? Pascal Greggory s'adressant à Vanessa Aiffe dans un film réalisé par Bruno Joseph Roy ? Est-ce le Capitaine Forban de la ThSV ce dimanche chez Charlotte-Rita Pichon, Lyazid Khimoum s'inventant Laure Carrale comme une alliée et la meilleure amie du monde ?

[Le meurtrier s'était réfugié dans une église. A l'extérieur, le peuple de Lyon criait A mort ! et menaçait d'incendier l'édifice. L'évêque intervint auprès des autorités. Il reçut l'assurance formelle que l'homme aurait la vie sauve. L'assassin consentit alors à se livrer. Il fut jugé et exécuté. Saint Juste n'avait qu'une parole, pour lui un oui était un oui, un non un non. Il ne supporta pas d'avoir été complice, même involontairement, de la mort d'un homme qui bénéficiait du droit d'asile. C'est ainsi que Saint Juste mourut dans un désert d'Egypte dans les premières années du Ve siècle. Il est fêté ce jour, le 14 octobre.]

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